samedi 1 septembre 2012

Se fendre les joues et se foutre du temps

& déjà le premier septembre.

J'ai untoutptitpeu peur. Je ne veux pas (encore) avancer, grandir, passer une étape. Je veux me blottir dans mon lit, en boule, sous la couette au chaud & protegée, et oublier, ne plus devoir réfléchir ni me montrer. C'est complètement irraisonné, il y a si peu de temps je gloussais, heureuse, mais oui, vraiment heureuse, j'avais même envie de lui crier "tu vois, je suis heureuse sans toi, j'ai réussi !". Et puis...
1er septembre, les vacances sont f-i-n-i-e-s, je ne pourrais plus lire jusqu'à l'aube pour oublier ce moment angoissant où l'on attend que le sommeil arrive, faisant mine de ne pas y penser. Le moment où mon esprit galope à mille à l'heure, où les images défilent. Me dire que la vie se limite à du porridge au chocolat, du soleil, quelques jolies rencontres et un verre de cidre.
La force acquise cet été, oui, je sais, les femmes-fortes-épanouies, le renouveau, promis, j'essaye.
Mais là il va falloir y aller, pour de vrai, foncer dans les incertitudes.
La vraie-vie est là, juste en bas, elle m'attend.
Prendre une grande inspiration, se remplir des mots qui donnent confiance, lever la tête, haute, droite. Et foncer ?
jeveuxpasjeveuxpasjeveuxpas

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